On trouve dans les travaux de Gilbert1 des stigmates de ses pratiques artistiques passées. La démarche invasive et les géométries impactantes sont héritées du graffiti. Les effets d’optique, combinaisons d’anamorphoses, de jeux de lignes et de textures, stimulent notre interprétation des volumes. Les œuvres, comme le feraient des expansions mises en pause, nous offrent le temps de voir les éléments se dématérialiser, et chaque détail change d’apparence à la vue d’un détail voisin.